La santé des élèves La santé des élèves est suivie tout au long de la scolarité. Des visites médicales sont organisées au sein des établissements et le personnel de santé de l’Éducation nationale est présent pour accompagner les élèves. Les vaccinationsVaccinations obligatoiresLes enfants doivent obligatoirement être vaccinés contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite (souvent associés à la coqueluche) pour être inscrits dans une école. Dans l'enseignement professionnel, les élèves exposés à des risques de contamination dans le cadre de leurs stages ou de leurs études (le virus de l'hépatite B par exemple), doivent être immunisés. Qui contacter ?Pour toute information complémentaire, contacter son médecin, le médecin de l’Éducation nationale ou un centre de protection maternelle et infantile (PMI) où les vaccinations peuvent être faites. L'adresse des centres PMI est disponible dans les mairies. Visites médicalesUne première visite obligatoire entre cinq et six ansLa première visite obligatoire et individuelle intervient dans la sixième année de l'enfant, en grande section de maternelle ou au cours préparatoire (C.P.). Les médecins de l’Éducation nationale l’effectuent en présence des parents. Cet examen médical complet comprend le repérage précoce des signes pouvant entraîner des difficultés ultérieures d'apprentissage : problèmes visuels, auditifs, troubles du langage ou du comportement, dépistage systématique des handicaps ou information pour la prévention de l'obésité. Il prévient et détecte les cas d'enfants maltraités. Un suivi médical tout au long de la scolaritéDes examens médicaux périodiques sont effectués tout au long de la scolarité. Le dossier médicalLe médecin de l'Éducation nationale note le compte rendu de chaque examen de santé sur le dossier médical de l'élève. Ce dossier relève du secret médical. Les parents ou tuteurs de l'élève peuvent demander à en avoir connaissance en prenant rendez-vous avec le médecin de l'Éducation nationale ou en demandant à ce que son contenu soit communiqué à leur médecin. Enfant malade / enfant handicapéSoins à l'écoleLes élèves et le personnel peuvent être accueillis dans les lieux de soins et de consultation pour un motif d'ordre physique, relationnel ou psychologique. Absence de l'élève maladeToute absence doit être signalée le plus rapidement possible et justifiée par écrit à l'établissement. Voir en annexe la liste des maladies contagieuses Maladies contagieusesDes dispositions très précises concernant les élèves et les membres du personnel atteints de maladies contagieuses sont prévues pour les établissements publics locaux d'enseignement (E.P.L.E.), les établissements privés ou pour les centres de loisirs et de vacances. Le médecin détermine la durée pendant laquelle l'élève ne peut fréquenter le milieu scolaire. Longues maladies et handicapsUn projet d'accueil individualisé (P.A.I.) peut être élaboré pour permettre aux élèves atteints de troubles de la santé évoluant sur une longue période de poursuivre leur scolarité. Ce projet est élaboré à la demande des parents avec le médecin de l’Éducation nationale, en lien avec le médecin qui suit l’enfant. Il doit permettre la prise de traitement indispensable ou la mise en place d'un protocole d'urgence (enfant allergique par exemple). Des dispositifs d'aide pédagogique à domicile peuvent apporter, aux élèves qui ne peuvent être accueillis dans l’établissement scolaire, le soutien nécessaire. Voir l’annexe scolariser un enfant handicapé Congé pour soigner un enfant maladeTout salarié a droit à un congé non rémunéré en cas de maladie ou d'accident, constatés par certificat médical, d'un enfant de moins de 16 ans dont il assume la charge. La durée du congé est au maximum de trois jours par an ; ou de cinq jours si le salarié assume la charge de trois enfants ou plus âgés de moins de 16 ans. En cas de prolongation de la maladie, le salarié peut travailler à temps partiel ou bénéficier d'un congé de présence parentale entraînant la suspension de son contrat de travail. En cas d'urgenceEn cas de gravité ou d'incertitude, l'école peut envoyer un enfant malade à l'hôpital après avoir pris conseil auprès du Samu, le service d’aide médicale urgente. Tous les établissements s'assurent le concours d'un service d'hospitalisation proche, susceptible d'accueillir les élèves en cas d'urgence. Personnels de santé et d'action socialeUne mission générale de promotion de la santéLa mission de promotion de la santé a pour objectifs essentiels de veiller au bien-être, de contribuer à la réussite et d’accompagner les élèves dans la construction de leur personnalité. La réussite de cette mission repose sur un travail en équipe associant les directeurs d'école, les chefs d'établissement, les enseignants, les conseillers principaux d'éducation, les personnels infirmiers, les conseillers d'orientation psychologues, les médecins, les assistants de service social, les psychologues scolaires et les secrétaires médico-scolaires. Les médecins et les infirmiers de l'Éducation nationaleLes médecins de l'Éducation nationale sont chargés des actions de prévention individuelle et collective et de promotion de la santé. Ces actions sont menées auprès de l'ensemble des enfants scolarisés. Il sont pour mission de :
Les médecins de l'Éducation nationale et les personnels infirmiers sont soumis au secret professionnel. Les personnels infirmiers sont chargés de l'accueil et de l'écoute des élèves pour tout motif ayant une incidence sur la santé en étroite relation avec les familles. Ils participent au suivi de l'état de santé des élèves, à la surveillance des jeunes exposés à des nuisances spécifiques, à la surveillance sanitaire de l'hygiène générale en milieu scolaire, à l'éducation à la santé et à la sécurité. Les personnels assistants de service socialIls sont chargés d'apporter écoute, conseils et soutien aux élèves et aux personnels. Ils contribuent à l'apprentissage de la citoyenneté, à la protection des mineurs en danger, à la lutte contre l'absentéisme. Leurs missions s'inscrivent dans un contexte de partenariat entre l'institution et les familles. Leur action peut prendre une forme individuelle (entretiens, démarches, plans d'aide, repérage et accompagnement de situations difficiles), collective (actions de prévention) ou partenariale (institutionnel, territorial, associatif). Bonnes postures et poids du cartableÉducation gestuelle pour prévenir le mal de dosDe bonnes habitudes d'hygiène de vie préviennent le mal de dos : limitation de la position assise, des heures passées devant la télévision, des jeux vidéos et pratique d'une activité physique régulière. Voilier, canoë-kayak, ski ou randonnée, pratiqués à l'école ou pendant les loisirs, sont de bons exercices. Bonnes / mauvaises postures
Port de charges et poids du cartableÉduquer les enfants au port de charges et à la manipulation d'objets prévient d'éventuels problèmes. Le poids du cartable n'est pas le seul responsable des problèmes de dos mais peut les aggraver. Un cartable est adapté au niveau d'enseignement de l'élève, à son âge et sa morphologie. Il est pratique, facile à manipuler et n'excède pas 10 % du poids de l'enfant. Matériel de classe adaptéLe matériel utilisé en classe contribue à limiter les douleurs vertébrales. Le confort des élèves est respecté pendant les cours (écoute, lecture, écriture), déplacements, activités physiques et sportives et travaux pratiques en laboratoire.
Salle informatiqueUn bon poste de travail est composé d'une table qui permet d'y reposer les poignets et d'avoir l'écran légèrement en dessous des yeux, d'un siège pivotant et réglable en hauteur, d'un repose-pieds et d'un bon éclairage. Restauration scolaireOrganisation de la restauration scolaireLa collectivité locale a la responsabilité de la cantine des écoles primaires. Selon la taille des communes, le personnel communal ou le service de restauration assure le service. Composition des repasL'alimentation d'un enfant doit lui apporter des aliments de bonne qualité pour répondre à ses besoins de croissance. Elle doit être équilibrée, variée et fractionnée en ration. Il est recommandé aux chefs d'établissement de consulter des professionnels de la diététique ou de la nutrition. Dans les autres cas, les paniers repas fournis par la famille sont autorisés. Ces dispositions particulières sont développées dans un projet d’accueil individualisé élaboré avec le médecin de l’Éducation nationale rattaché à l’établissement. Sécurité des alimentsL'obligation de sécurité et de transparence pour les aliments offerts à la consommation humaine est un des fondements du droit alimentaire. Toutes les informations, rendues disponibles par l'étiquetage, peuvent être communiquées à la demande des parents et des élèves, selon des modalités à définir localement. Personnels de restaurationUn plan de formation global des gestionnaires et des équipes de restauration doit être élaboré annuellement. Tarifs et aides aux famillesDans le premier degré, la restauration scolaire est prise en charge par les municipalités et gérée par la caisse des écoles qui apporte son avis sur les tarifs et la composition des menus. La participation financière des familles est fixée par la commune sur la base du quotient familial. Les familles qui rencontrent des difficultés financières doivent contacter l'assistante sociale de leur quartier. Dans le second degré, le prix du repas est fixé par la collectivité territoriale compétente. Le fonds social pour les cantines, collégien ou lycéen peuvent aider les familles. Le secrétariat de l’établissement fréquenté peut renseigner les familles. Éducation à la nutrition et au goûtApprendre à bien se nourrirLe repas est un moment privilégié d'apprentissage en famille ou à l'école. Les menus équilibrés des restaurants scolaires aident les élèves à acquérir de bonnes habitudes alimentaires. L'éducation à la nutrition intervient en classe, dès l'école maternelle et l'école élémentaire où les enfants acquièrent leurs premières habitudes alimentaires. Les enseignants jouent un rôle clé pour apprendre aux élèves les règles d'un bon comportement alimentaire et leur faire connaître les effets de l'alimentation sur la santé. Les programmes scolaires abordent la régularité des repas, la composition des menus (cycles 1 et 2 de l'école primaire) et les actions bénéfiques ou nocives des comportements (cycle 3 de l'école primaire). Formation du goûtLa capacité d'apprécier des saveurs différentes, de les différencier et de parler de ses sensations s'apprend et se cultive. L'école joue un rôle important dans l'éveil au goût. Elle valorise le patrimoine culinaire et promeut des produits de bonne qualité gustative et nutritionnelle. Des actions de formation du goût interviennent lors des cours ou à l'occasion d'activités ou d'animations diverses, parfois avec le concours d'intervenants extérieurs qualifiés. Par exemple, lors de la semaine du goût, des professionnels des métiers de bouche transmettent leur passion et leur savoir-faire en intervenant dans des classes. Le Plan national nutrition santé (P.N.N.S)Dans le cadre du P.N.N.S., en collaboration avec l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (INPES), des outils d'intervention en éducation à la santé ont été diffusés aux équipes éducatives :
Ces documents accompagnent la mise en place de projets éducatifs sur la nutrition en complément des programmes d'enseignement. Prévention du surpoids et de l'obésitéUn problème de santé publiqueEn France, l'accroissement des cas de surcharge pondérale et d'obésité parmi les enfants et les adultes devient un problème de santé publique. L'obésité est un facteur de risque reconnu pour plusieurs problèmes de santé : hypertension, cholestérol, diabète, maladies cardiovasculaires, problèmes respiratoires, arthrite et certaines formes de cancer. Le Programme national nutrition santé (P.N.N.S) a pour objectif :
(source : Repères et références statistiques 2009, ministère de l'Éducation nationale) Mesures prises en milieu scolaireInterdiction des distributeurs de produits alimentairesLes distributeurs automatiques de boissons et de produits alimentaires payants et accessibles aux élèves sont interdits dans les établissements scolaires depuis 2005. Promotion de l'activité physiqueLa prévention du surpoids et de l'obésité implique un apprentissage concernant les apports et les dépenses énergétiques. Les cours d'éducation physique et sportive (E.P.S.) jouent un rôle essentiel. Recommandations concernant les collations et goûtersLa collation matinale à l'école n'est ni systématique, ni obligatoire. Elle ne se justifie pas pour les élèves qui ont pris un petit-déjeuner avant de venir à l'école. Les enseignants peuvent cependant mettre en place une collation au moins deux heures avant le déjeuner. Les boissons ou aliments proposés aux élèves permettent une offre alimentaire diversifiée en privilégiant l'eau, les jus de fruit sans addition de sucre, le lait ou les produits laitiers demi-écrémés, le pain, les céréales non sucrées. D'autres moments de la vie de l'école sont l'occasion d'apports alimentaires supplémentaires : goûters d'anniversaire, fêtes de Noël ou de fin d'année, etc. Ces événements festifs offrent un moment de convivialité, de partage et de plaisir qu'on ne peut négliger. Il est souhaitable de ne pas les multiplier et de les regrouper par exemple mensuellement, afin d'éviter des apports énergétiques excessifs.
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